L’outil “Internet“, dès son apparition annonçait une grande révolution technologique au niveau des Tic (Technologies de l’information et de la communication) ainsi qu’à plusieurs niveaux de la société. Internet venait chambouler les choses en bousculant les modes de consommation traditionnelles.
Aujourd’hui, en Côte d’Ivoire, grâce à internet, beaucoup de choses se dématérialisent progressivement. L’argent devient électronique et aussi la lecture se fait désormais en ligne. Pas besoin d’acheter un livre, un recueil d’information ou un journal papier pour s’informer comme c’était le cas dans le temps. Il suffit d’aller, grâce à Internet, sur un site spécialisé ou encore sur les réseaux sociaux pour s’en procurer. Cette innovation qui facilite les choses à la population n’en demeure pas moins une tueuse silencieuse.
Les kiosques et les vendeurs ambulants de journaux ayant progressivement disparus depuis son avènement, les vendeurs aux coins des rues commencent à être de plus en plus rares à leur tour. L’activité n’étant plus lucrative, seulement quelques nostalgiques s’entêtent encore malgré la mévente et le très faible revenu de 20 f ou 30 f par journal vendu. Dans sa parution du 24 janvier dernier, “l’éléphant déchaîné” à annoncé la fin d’édition de nouveaux numéros. La direction de ce média trouve les coûts de productions trop élevés. Elle se concentrera désormais sur le digital via internet et de façon exceptionnelle selon la sensibilité des informations.
Même si M. Assale Tiemoko, Directeur du dit média, fait allusion au coût de production il reste tout de même réaliste quant à la baisse de 70% des chiffres de ventes qui font référence aux lecteurs. Ce qui a contraint le média à se séparer de 9 journalistes sur 13.
Aussi, le fait de vouloir se consacrer entièrement au digital est la résultante d’un constat indéniable sur l’impact néfaste d’internet, sur les journaux papiers et autres supports physiques de lecture.
Bainguié jean-françois contributeur PepeSoupe
