Bien avant que la médecine devienne moderne avec tous ces appareils électriques, ou ces outils et médicaments venus tout droit des laboratoires, elle était plus traditionnelle autrefois. Nul n’est sans savoir que les premiers hommes se soignaient principalement de plantes, d’écorces et de feuilles. Même les mixtures étaient faites à base de produits 100% naturels. C’est pratique ont traversé le temps grâce à certains anciens qui ont bien voulu transmettre leur savoir à leurs enfants. C’est en cela qu’on trouve toujours des gens qui vendent encore ces médicaments venus de la nature. Et même s’ils datent d’un autre âge, leur efficacité n’est plus à vanter. Nous sommes à Agboville dans l’Agneby Tiassa. Dans une sorte de cabane, dont la salubrité laisse à désirer. Nous faisons la rencontre de Monsieur Hourou Bamoussa, ce 29 janvier. À première vue, l’on pourrait croire qu’il vend des écorces d’arbres.
Rien de plus banal. Mais en vérité ce qu’il a devant lui est un remède efficace contre des maladies comme la fièvre typhoïde et le paludisme. Il nous confie que c’est une vieille femme avant de mourir qui lui aurait appris tout ce qu’il sait aujourd’hui sur les plantes qui guérissent. Si Monsieur Hourou Bamoussa ne se promène pas dans la ville pour chanter les louanges de son produit, c’est parce que la qualité de ses produits est connue de tous.
Posé dans sa cabane, il n’a plus qu’à attendre les clients. Il nous confie aussi que, vu la qualité de ses produits il devrait avoir un succès de plus grande envergure, mais il ne désespère pas.
Ezeckias Kouakou, contributeur PepeSoupe à Agboville.
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