L’existence humaine a toujours exigé des sacrifices chez l’homme qui lutte pour sa famille. Dans l’optique donc de subvenir à ses besoins premiers, et ceux de son entourage, tout homme est obligé de s’adonner à une ou plusieurs activités. Cependant, certaines activités ne sont pas vues du même angle par tous. Des métiers tels que “croque-mort”, ou “laveur de cadavres” sont généralement perçues négativement. C’est cette polémique que suscite l’activité de M. Kobenan Amoin. Ce 11 avril, ce fabricant de cercueil est aujourd’hui intervenant à notre micro dans la ville de Yamoussoukro.
À en croire ses dires, les opinions publiques s’accordent à réprimer le métier de fabricant de cercueil. Cependant, il prend cela sous une différente forme. En réalité, selon M. Amoin, la confection de cercueil est une activité ordinaire car, au même titre que les autres activités, elle permet de se faire de l’argent. C’est un métier qui lui permet de subvenir à ses besoins. <<Moi je fais mon travail. Et je ne suis pas le seul qui fait ça. On prie, mais on ne peut pas prier pour que quiconque meurt. C’est le destin humain qui exige ça>>, a-t-il insisté. Il nous dit que souhaiter que son activité fonctionne, ne revient pas du tout à souhaiter la mort des autres. Il fait ainsi savoir que c’est un domaine qui suscite d’innombrables interrogations.
Coulibaly Bamory, contributeur PepeSoupe à Yamoussoukro.
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