Comme dans les grandes familles d’entrepreneurs, il y a aussi des petites familles qui partagent l’ADN du business. À Yaokro dans le quartier de Gesco, Dosso Fatim nous partage son expérience.
C’est d’abord aux côtés de sa mère, qu’elle apprend la vente de banane braisée. C’est en 2012 que tout a commencé. Chaque jour, elle observait les techniques de cuissons et de fixation des prix. En l’absence de sa mère, elle assurait la relève. Après avoir bien appris les rudiments du métier, sa mère la laisse volée de ses propres ailes.
Avec un fourneau et un parasol, Dosso Fatim s’installe juste à l’entrée de Yaokro. Elle effectue un premier achat de banane de 2 000 f, pour le démarrage de son business. Elle arrive à l’écouler sur une journée. Elle se tue à la tâche durant 2 semaines et obtient toujours les mêmes résultats. Elle décide alors de constituer un petit stock sur 3 jours, afin d’éviter trop de déplacement. Une fois de plus, les résultats sont bons. Fatim se rend bien compte de l’amour des populations pour ce mets qui se consomme facilement.
La banane plantain étant un fruit saisonnier, elle intègre la vente de maïs lors des pénuries. Et cela obtient la faveur des clients. 150 f et 200 f sont les différents prix qu’elle affiche.
Aujourd’hui, Dosso Fatim compte 10 ans d’expérience. Elle fait désormais des stocks pour la semaine en prenant 2 ou 3 sacs de 25 kilogrammes de bananes. Elle fait de meilleurs profits et se dit heureuse.
Bainguié Jean-François? contributeur PepeSoupe à Yopougon.
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