Johanna Fakih était l’invitée privilégiée de l’émission à succès « SAWA ». Après avoir fait ses preuves en tant que danseuse et chanteuse, cette artiste polyvalente captive désormais les spectateurs avec ses multiples talents. Dans cette interview, elle nous a livré un aperçu de son parcours artistique et de ses passions.
Danseuse, chorégraphe, chanteuse, modèle, comédienne, écrivaine… Elle est un véritable couteau suisse du monde artistique. Née en France de parents libanais, elle puise son inspiration dans ses origines et sa sensibilité artistique.
L’enfance de Johanna a été révélatrice de sa passion et de sa sensibilité artistique. Depuis son plus jeune âge, elle ressentait une musique intérieure qui l’incitait à danser, à chanter et à exprimer sa créativité. Écoutant les chansons de Fairuz sur sa petite radio, elle se laissait emporter par la musique et dansait, attirant ainsi l’attention des autres.
Cette expérience lui a fait réaliser qu’elle avait le pouvoir de faire oublier les réalités du quotidien en touchant les gens à travers son art. Son désir de partager avec les autres et de toucher un public plus large a renforcé sa détermination à poursuivre une carrière artistique.
Le déclic s’est produit dès son premier cours de danse à l’âge de 6 ans. Elle a rapidement compris que la danse ne serait pas seulement une passion, mais aussi un métier qui exige rigueur et technique. C’est à ce moment-là qu’elle a su que sa voie était tracée, celle d’une artiste.
Johanna a remporté plusieurs prix dans le domaine de la danse, notamment lors de concours et de compétitions universitaires. Sa maîtrise de différents styles de danse témoigne de sa curiosité et de sa capacité à absorber les différentes influences culturelles. De la danse orientale au flamenco, en passant par la danse urbaine, le modern jazz et bien d’autres encore, elle explore un large éventail de mouvements et de techniques.
A la question de savoir quel type de danse la fait chavirer, elle avoue que son cœur balance entre la danse orientale et le flamenco. La danse orientale résonne en elle en tant qu’héritage millénaire, évoquant la féminité et la grâce. Le flamenco, quant à lui, l’a séduite par sa passion et sa rigueur, offrant une véritable expression de la féminité à l’état pur.
En tant qu’enseignante de danse, Johanna constate que la danse orientale est très appréciée en Côte d’Ivoire. Elle estime que cette danse a un caractère universel, où chacun peut s’exprimer librement, quel que soit son physique ou son origine.
Elle a souhaité insister sur le fait que vivre de la danse en Côte d’Ivoire est possible, mais cela demande de la rigueur, de l’organisation et une bonne gestion de sa communication.
Aussi, a-t-elle souhaité inviter ses pairs à professionnaliser leur activité afin de pouvoir en tirer profit.
Johanna est une personne multidisciplinaire qui use de ses talents pour opérer un changement positif et culturel dans la vie de chaque personne qu’elle croise sur son chemin ; un bel exemple d’altruisme et d’intégration.
Cet épisode de SAWA est ci-dessous si vous souhaitez le regarder
Layla NASSAR, contributeur PepeSoupe à Cocody
