En Côte d’Ivoire, il existe plusieurs ethnies dont chacune avec ses cultures. Le respect des principes qui découlent de ces cultures est très scrupuleux chez Sanogo de la région du Tchologo. Nous y étions ce dimanche 06 février. Le peuple le plus répandu à Kong est certainement le peuple Djimini. Et ce peuple majoritairement musulman a également ses propres fondements culturels. Chez les peuples Djimini, la famille des Sanogo est classée au rang des plus distingués. En réalité à Kong, les Sanogo sont les seuls à qui sont attribués les titres de grands imams. Il s’agit surtout des Sanogo qui habitent le quartier de Korola de Kong. Cette distinction fait d’eux les chefs religieux et donc toutes les décisions concernant le village devraient passer par eux avant d’être appliquées. Selon le petit fils de l’ancien imam, Sanogo Alamamy Amara, c’est un grand honneur à l’endroit de cette famille, car cela leur donne certain prestige dans le village.
En effet, toute personne portant le nom de famille Sanogo quel que soit son âge doit être obligatoirement respectée par toutes les autres personnes. Ce respect est également observé à bien d’autres égards. En fait, un cimetière particulier existe pour cette famille uniquement. Par conséquent, lorsqu’un Sanogo décède, il ne sera pas inhumé dans le cimetière commun, mais plus dans le cimetière créé au nom des Sanogo. Ce cimetière dédié aux Sanogo est devenu un endroit sacré. Toute personne désirante s’y rendre devra se défaire de ses chaussures. En fait, on y va avec les pieds nus et cela montre un grand signe de respect envers ces illustres. C’est un endroit sain et préservé qui est très régulièrement entretenu.
BamCoul, contributeur PepeSoupe à Kong
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