Pour s’imprégner du quotidien des ivoiriens pendant cette crise sanitaire du Coronavirus, la rédaction de PepeSoupe a joint docteur Doba Soro, Socio-anthropologue, le jeudi 30 avril 2020. Exerçant dans l’ONG ‘’ Urgence eau’’, cet habitant du quartier des 2 plateaux de Cocody, a indiqué que ce moment est très difficile pour lui, car tout est bloqué.
Par ailleurs, le socio-anthropologue a ajouté qu’il est certes confiné par le corps, mais pas par l‘esprit. « Confiné dans le corps, mais pas l’esprit. Je fais mes cours par visioconférence, je profite des restaurants de maison et des kiosques commandés maison. Je m’assieds à mon bureau de maison pour corriger des travaux et monter des projets. Je participe à de nombreux Webinaires et visioconférences, car c’est la nouvelle tendance », a-t-il affirmé.Si certains disent avoir des problèmes avec le couvre-feu, ce n’est pas le cas pour Doba Soro.

Pour lui, en dehors de la fermeture des structures formelles, il arrive à supporter l’instauration du couvre-feu qui dure de 21 heures à 5 heures du matin. « Je ne sors pas les nuits donc, le couvre-feu m’importe peu parce que je suis toujours chez moi et je me consacre à mon travail », a-t-il argumenté. Toutefois, Doba Soro souhaite un retour à la normale sinon les jours à venir seront difficiles pour lui. « Si les gens ne trouvent pas de mécanismes pour que les activités continuent, ce sera difficile dans les prochains jours. Il n’y a plus rien à faire et l’argent que nous avons économisé est en train de finir », a-t-il plaidé.