Abobo quartier périphérique d’Abidjan, comptant parmi les trois premières communes les plus peuplées d’Abidjan avec une population d’un peu plus de un million d’habitants sur quatre-vingt-dix kilomètres carré de superficie. Il y a du monde et plusieurs doivent se déplacer, sortir d’abobo pour vaquer à leurs occupations. C’est en cela que se pose un problème. Le trajet d’Abobo à Adjamé, particulièrement l’axe routier qui part d’Abobo –avocatier à Adjamé gare nord est l’exemple type de la difficulté qu’ont les habitants et de la pagaille qui qu’il y a dans les déplacements . Les débuts de semaine de lundi à mercredi , de six heures à neuf heures, le temps moyen d’attente pour avoir un moyen de transport en commun est d’une heure.
La SOTRA occupe ce trajet avec 4 lignes de bus qui sont la ligne 08 ,la ligne 15 ,la ligne 45 ,la ligne 49. Mais l’irrégularité de ces lignes entraînant une charge à chaque rotation, les chauffeurs n’ont d’autres choix que de « virer » l’arrêt . Les passagers se rabattent alors sur les « gbakas» ou les «woro-woros». (NDLR: Moyens de transport urbains et interurbains)
Profitant chaque fois de cette situation les « gbakas» et les «woro-woros» font passer les prix du simple au double. Par exemple, le trajet d’abobo avocatier à abobo gare (devant la mairie d’abobo) qui est habituellement facturé à 100f est passé aujourd’hui à 200f. Concernant le trajet d’abobo avocatier à adjamé qui est de 200f, aujourd’hui c’est au prix de 300f ou 350f. Parfois, ils déposent les passagers à mis-parcours laissant à chacun le choix de faire le reste du chemin avec le moyen de déplacement qu’il voudra. Et très souvent, pour la monnaie, c’est la croix et la bannière pour la récupérer.
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