Bouaké fut un temps où, les élèves en classe de 4e étudiaient une œuvre romanesque titrée : Les frasques d’Ebinto. Il était question, dans ce roman d’Amadou Koné, d’un jeune garçon nommé Ebinto. Le fait est que Ebinto était un élève excellent qui revenait toujours avec de bonnes notes à la maison. Jusqu’au jour où, il eut des relations sexuelles avec une dénommée Monique. De cette aventure résultera une grossesse. Ceci orienta la vie de Ebinto dans un sens qu’il n’aurait pu prévoir. En effet, lui qui avait un avenir reluisant s’est vu arrêter les études pour une aventure. Si cette œuvre littéraire était dans le programme scolaire, c’était en grande partie pour montrer aux apprenants que les histoires d’amour et les études ne vont pas souvent de pair.
C’est cet avis que Koné Fatim partage. Bienvenue à Bouaké, dans la région du Gbêkê. Ce mardi 8 février, comme tout mardi au quartier Air France, c’est jour de marché. Nous y faisons la rencontre de Koné Fatim, étudiante en Ressources humaines et Communication. Elle nous dit que contrairement à la majorité de personnes présentes au marché aujourd’hui, ses achats à elle n’avait rien avoir avec la Saint-Valentin. Elle nous dit qu’elle préfère se concentrer sur les études et son examen en fin de semaine. En faisant ce choix, elle est se dit maximiser ses chances de réussite scolaire.
Ezeckias Kouakou, contributeur PepeSoupe à Bouaké.
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