Le gingembre est une plante qui occupe une place marginale dans l’agriculture en Côte d’Ivoire même s’il est connu pour ses nombreux bienfaits nutritionnels et médicinaux. Sa culture est assez délicate selon les dires de Loukou Sephora Hermine. De passage dans la ville de Toumodi ce 07 mars, nous y avions fait sa rencontre. Elle est en classe de CM2. Cette fillette de 10 ans environs, nous a éclairé sur la culture du gingembre malgré son jeune âge. Nous l’avons retrouvé en plein jardinage. Elle nous a révélé que le gingembre est une plante capricieuse. Elle nous affirme que pour la cultiver, il faut sélectionner une terre ne contenant pas assez de cailloux. Cela permet, en effet, aux plants de gingembres de mieux se développer et de grandir normalement.
Pour ce faire, il faut procéder souvent au tamisage de la terre, afin de le séparer des cailloux. Elle nous avoue que c’est grâce à sa mère qu’elle s’est intéressée à la culture du gingembre. Leur potager de gingembre se situe non loin de leur habitation. Elle ajoute que la récolte de ce potager est destinée au commerce. Sa mère vend une partie de la récolte comme épice. Tandis que l’autre partie est utilisée pour la fabrication de jus local à base de gingembre, appelé gnamankoudji. Elle nous affirme qu’elle aime cultiver le gingembre. Le jardinage est devenu pour elle un passe-temps.
Amélie bekan, contributeur PepeSoupe à Toumodi
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