Le jeudi 9 mars dernier a été une journée de découverte pour notre équipe. La ville de Dabou a été notre lieu d’exploration pendant une demi-journée. Durant notre passage, nous avons fait une escale dans un village bordant la voie du kilomètre 24 et qui précède celui d’Anokoua. Composé d’environ 400 familles d’employés de la TSCI, une entreprise d’hévéaculture, ce petit village est administré par Bohoulou Lazare Dominique, qui en est le chef depuis le mois de novembre 2022. Il a été précipité à ce poste après le départ en retraite anticipée de son prédécesseur.

Dans ce village, vieux de plusieurs décennies et peuplé de différentes ethnies du pays, la fraternité entre habitants est ce qui renforce la cohésion. Il n’y a pas de prévalence de communauté autre que celle qui réunit tous les habitants de ce lieu. Le chef du village, étant le garant de la bonne entente, choisit ses notables en fonction de chaque groupe ethnique qui le composent en prenant leurs chefs. En-dehors de l’hévéa qui est l’élément fondateur du village, les fabrications de placali et d’Attieke sont les principales cultures.
Ouattara Affoua Bérénice épouse Blé, est l’une des professionnelles du placali (pâte de manioc). Avec sa consœur, elles produisent entre 3 et 4 sacs de 100 kg par semaine. Grâce aux revenus que cela génère elles arrivent à soutenir leurs maris dans les charges du foyer.

Le village de TSCI ne compte plus l’école maternelle qui était sur son site. N’empêche, elle a toujours le dispensaire et son personnel médical installés dans le bâtiment du haut appelé “bâtiment des cadres“. Sur ce site, Maman Georgette, responsable du corps médical et son équipe veillent sur la bonne santé des villageois.
Durant une heure, nous avons pu apprécier les saveurs naturelles de ce village et le bien-être que cela procurait à sa paisible population. C’est sur des mots de bénédiction que le chef et ses administrés nous ont ouvert la route du retour.
Bainguié Jean-François contributeur PepeSoupe à Dabou.