Culture assez rapide, qui rĂ©clame peu d’espace et accessible Ă tous. Les jardins potagers sont très rĂ©pandus dans le nord de la CĂ´te d’Ivoire. Cette activitĂ©, aussi minime soit-elle, reprĂ©sente une source de revenus majeurs pour certaines femmes. C’est le cas de Madame Kakien. Ce mercredi 23 fĂ©vrier 2022, nous nous sommes rendu Ă TengrĂ©la, une ville Ă l’extrĂŞme nord du pays, rĂ©gion de la BagouĂ©. Nous y avons retrouvĂ© une femme battante du nom de Kakien, un nom qui signifie en langue sĂ©noufo « jumeaux », une langue locale. Mme Kakien, mariĂ©e et mère de sept enfants est propriĂ©taire d’un jardin potager.
Elle y cultive de façon rotative diffĂ©rentes denrĂ©es alimentaires telles que la laitue, le chou, les oignons, etc., pour ensuite les commercialiser. Elle nous dit que nous sommes prĂ©sentement dans la saison des laitues. Madame Kakien nous explique que la production de denrĂ©es alimentaires dans son jardin potager lui permet de subvenir aux besoins de sa famille, c’est-Ă -dire aider son Ă©poux et scolariser leurs sept enfants. Grâce Ă cette activitĂ©, notre femme battante a pu se procurer une moto qui lui permet de se dĂ©placer aisĂ©ment pour la commercialisation de ses produits. Vu tous ses efforts, Madame Kakien est Ă fĂ©liciter.
Bayeto Corine, contributeur Pepesoupe à Tengréla.
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