Jean-Claude Djakus, initiateur du Mondialito, s’explique sur sa motivation profonde. Interview exclusive !
Pouvez-vous présenter le Mondialito ?
C’est un tournoi de football ayant pour fondement la détection des jeunes footballeurs U15 pesant 50 kilos. Il se pratique avec 6 joueurs de champ dont 1 gardien et 5 remplaçants plus 1 gardien, donc 12 joueurs par équipe. Le tournoi commence en juillet et se termine en début septembre. Cette année, on a démarré le 9 juillet. Cela se passe sur l’espace sablonneux du quartier Bloc célibataire de la commune de Yopougon à Abidjan.
Quels sont vos objectifs ?
Ce tournoi est destiné aux clubs ivoiriens. Il sert à développer le football de ce pays. Malheureusement, seul l’Asec vient assister régulièrement pour recruter. Diakité Oumar qui est aujourd’hui professionnel a été recruté ici. Franck Kessié a été repéré ici en 2009. Il y a quatre ans, nous avons lancé la version féminine du Mondialito. Touré Clémentine, la sélectionneure des Éléphantes de Côte d’Ivoire, en étant la marraine. Elle a même découvert des filles qui sont aujourd’hui internationales.
Quels sont vos sentiments pour le tournoi de cette année ?
C’est la qualité de jeu fourni par les enfants. Ils sont pétris de talent. Et il y a beaucoup d’engouement. Les équipes viennent de partout : Abidjan, Béoumi, Samatiguila. Nous avons exclusivement la présence de l’Africa sports d’Abidjan avec des petits très prometteurs. En 2012, il y a eu une équipe venue de la Guinée Bissau. Nous avons un total de 32 équipes en compétition tous les jours de 15 h à 18 h depuis le 9 juillet.
Quelles sont vos attentes pour l’avenir ?
J’espère beaucoup plus de sponsors et des partenariats plus significatifs. Ensuite, j’invite les clubs ivoiriens à faire venir leurs entraîneurs ou des recruteurs pour détecter des enfants à fort potentiel. Nous appelons les entreprises à associer leur image à cette compétition pour obtenir encore plus de notoriété. Je remercie également le média PÉPÉSOUPE qui me donne l’opportunité de m’exprimer.
Interview réalisée
Par Arthur zébé