En Côte d’Ivoire, certaines cultures telles que l’anacarde malgré sa 2e place de producteur sur le plan mondial, sont limitées qu’à l’exportation. Pourtant, les noix de cajou servent aussi dans l’alimentation. La culture de l’anacardier est très développée dans les régions de savanes. Dans un village lointain au nord de la Côte d’Ivoire, le 06 février 2022 nous avons été à la rencontre de quelques petits enfants qui consommaient des graines de noix de cajou. En effet, selon leurs dires, lorsqu’ils reviennent des champs, ces jeunes ramènent des noix de cajou. Ces noix sont destinées à l’alimentation. Ils en remplissent une boîte et déposent cette boîte sur un feu. Le contenu de la boîte est régulièrement remué de crainte qu’il brûle. Il convient de rappeler que le jus que contient la noix de cajou est très corrosif pour la peau. Après avoir brûlé les noix, ils les cassent une après une par précaution de se faire brûler. Les grains qu’ils obtiennent finalement ont le goût de l’arachide et sont délicieux. En Côte d’Ivoire, l’on ne consomme pas la noix de cajou en grande quantité. La production est destinée principalement à l’exportation. Cette activité qui représente le pilier économique du pays ivoirien est confrontée à de graves problèmes. Les paysans se contentent de la production des cultures d’exportation au détriment des cultures destinées à la consommation ce qui est cependant cruciale pour la population.
BamCoul, contributeur PepeSoupe à Kong.
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