Enseignant de Droit depuis plusieurs années, voici 3 ans maintenant que Thierry Konan a ouvert un compte d’épargne à l’agence de la Banque Atlantique de Yopougon Bel-Air.
Suite à une discussion avec ses collègues, il apprend que les indemnités de correction du BTS session 2018 avaient été virées sur les comptes bancaires de chaque correcteur.
Thierry se rend donc à l’agence Banque Atlantique de Yopougon Maroc pour vérification. Une fois sur place, il s’entend dire qu’aucun virement n’avait été fait.
Selon ce qu’il nous explique, il se rend au Trésor Public le lendemain matin, jeudi 09 mai 2019 dès 09 heures pour en avoir le coeur net. Il y apprend que les virements ont été faits depuis le mois de février 2019. Il retourne donc à l’agence de la Banque Atlantique de Yopougon Maroc où la caissière l’informe de la disponibilité des 80.000 FCFA mais qu’il ne pouvait les retirer, vu le nouveau règlement. La caissière l’informe qu’elle a pour autorisation de ne plus servir à la caisse des montants inférieurs à 100.000 FCFA. Pour ça, Thierry devra retirer l’argent au DAB, avec sa carte magnétique. Sauf qu’il aurait bien pu le faire, si comme il nous le confie, il avait reçu la carte dont la demande a été faite depuis l’ouverture du compte.
En effet, lors de l’ouverture de son compte, il y a trois ans, Thierry a fait la demande d’une carte magnétique pour lui faciliter les opérations bancaires. Jusqu’à ce jour, il n’a reçu aucune carte, assure-t-il à la caissière qui lui demande de retourner voir monsieur Atahi, son gestionnaire. Une fois de retour à l’agence de Yopougon Bel-Air et après les vérifications d’usage, c’est la délivrance. Monsieur Boni, remplaçant monsieur Atahi ce jour-là, marque un mot sur son bordereau de retrait d’espèces et Thierry peut aller tranquillement se faire servir à la caisse.
Après son opération, il revient s’enquérir de la disponibilité de sa carte. Toujours pas prête, lui annonce monsieur Boni.
Las d’attendre jusqu’à 3 ans pour obtenir sa carte magnétique et subir ces désagréments du fait de la Banque Atlantique, Thierry nous dit qu’il n’y remettra plus les pieds.