Les consommateurs ivoiriens sont malheureusement trop souvent confrontés à ce genre de mésaventures qui soulignent les manquements graves en matière de sécurité alimentaire. Le cas de Sam Morel Koffi, client d’Auchan Bingerville, en est la triste illustration.
Ce soir-là, Sam s’apprêtait à déguster tranquillement un pain acheté dans la grande surface. Mais à peine avait-il mordu dans sa bouchée qu’il a senti quelque chose de dur sous sa dent. Après inspection, il a découvert avec effroi qu’il s’agissait d’une lame de couteau oubliée par le boulanger.
“J’ai eu vraiment très chaud. Imaginez si j’avais avalé cette lame, les dommages que cela aurait pu causer à ma santé”, témoigne Sam, encore secoué par cette mésaventure.
Malheureusement, ce n’est pas un cas isolé. De nombreux consommateurs se plaignent régulièrement de trouver des objets étrangers dans leurs aliments, que ce soit dans les supermarchés, les boulangeries ou les restaurants. Un constat alarmant qui souligne les défaillances criantes en matière d’hygiène et de contrôle de la chaîne alimentaire.
“On vit dans une société de légèreté et de négligence. Les gens se plaignent, mais ne font rien. C’est la différence avec les pays occidentaux, où les entreprises seraient tenues pour responsables et sanctionnées”, regrette Sam, amer.
Car au-delà de l’incident en lui-même, c’est tout un système qu’il pointe du doigt. Un système où la santé et la sécurité des consommateurs semblent passer au second plan, faute d’une réelle prise de conscience collective et d’un cadre réglementaire suffisamment strict.
Face à cette situation, Sam espère que son témoignage contribuera à éveiller les consciences et à pousser les autorités à sévir davantage contre ces manquements inacceptables. Car la sécurité alimentaire n’est pas négociable, surtout lorsque la vie des citoyens est en jeu.