Élève en classe de 5ème au lycée moderne Belleville 1 de Bouaké, Adama Ayoub aide sa maman à exercer son commerce de lait et de dèguê, après les cours. Assis derrière les marchandises dont les prix sont compris entre 150 et 250 francs CFA, le gamin de 13 ans passe tous les jours en moyenne une heure du temps à vendre, de 18 heures à 19 heures.
« Tous les jours après mes cours, je viens aider ma mère à vendre. Mon commerce ne dure qu’une heure parce que le lait et le dèguê sont très appréciés par la communauté Haoussa », a dit l’élève au carrefour du petit marché de Soukoura sis à Bouaké. Tous les jours, c’est une somme de 5000 francs CFA qu’il arrive à empocher à sa descente. Selon lui, cet argent lui sert à payer ses fournitures scolaires et sa nourriture pendant la récréation.
Par ailleurs, il a confié que ce commerce n’impacte pas ses études. « Vu que c’est une heure de vente, donc après le commerce, j’ai tout le temps pour réviser mes cours. Cela fait deux ans maintenant que je fais cette activité, mais j’ai toujours eu de bonnes notes en classe », a précisé Adama Ayoub.
Propos recueillis par Sinwinde Cheick, le vendredi 05 février 2021 à Bouaké.