Pas besoin de faire la promotion du Garba, un mets qui n’est plus à présenter en Côte d’Ivoire.
À Port-bouët, au quartier Éléphant, plus précisément à la rue Pierre-Marie Currie, se trouve un garbadrome (restaurant pour garba) unique en son genre. Propriété d’Aladji, ce ressortissant Nigérien s’est familiarisé avec la communauté du quartier Éléphant. Ces derniers ne jurent que par lui malgré le fait qu’il y a 5 garbadromes sur cette rue d’environ 2 kilomètres de long. Depuis 2011, le garbadrome “c’est Dieu qui est fort” ne fini pas de régaler les populations du quartier.
Après avoir vécu le dur aux côtés des populations au sortir de la crise post-électorale de 2010, Chaibou Aboubakar dit Aladji, reçoit le retour de ces derniers qui sont solidaires de son commerce. Mieux, Aladji et ses clients, c’est une affaire de social. Et le nom ” c’est Dieu qui est fort” y trouve son sens.
On peut s’offrir un plat à partir de 200 f chez Aladji. Car, le prix du poisson part de 150 f et l’Attieke est servi à partir de 50 f. Une vraie bouffée d’oxygène pour les populations de ce quartier populaire qui vivent difficilement la cherté de la vie.
Ibo Stéphane, après avoir pris suffisamment d’énergie avec un bon plat, accepte de réagir à notre micro. “Aladji, c’est le meilleur garbaman de Port-bouët. En plus d’être assez cool, il est considéré comme un grand-frère. Cette affinité fait que je ne peux pas me passer du garbadrome d’Aladji”
Après avoir entendu les propos de son client, Chaibou Aboubakar dit Aladji n’a pas manquer d’afficher sa reconnaissance à l’endroit de ce dernier par une petite tape amicale.
Bainguié Jean-François contributeur PepeSoupe à Port-bouët.