Amadougou Dé Diallo, citoyen guinéen, a choisi l’horlogerie comme voie d’insertion sociale lors de son arrivée en Côte d’Ivoire. Son parcours débute en 2017, aux côtés de son oncle, lui-même horloger de métier. Pendant six années d’apprentissage, il absorbe les enseignements de son mentor et maîtrise les subtilités du métier, avant de prendre son envol en solitaire. Toujours guidé par la bienveillance de son oncle, qui lui offre un modeste espace à Adjamé Liberté, Amadougou Dé Diallo s’engage à forger sa propre voie dans le monde de l’horlogerie, un artisanat en déclin dans le pays d’Houphouët Boigny.
Installé au cœur du virage du carrefour avant Williamsville, Dé Diallo se dédie à sa passion. Lors d’un après-midi paisible du 12 août, tandis qu’il s’affaire à la réparation d’une montre laissée par un client, il partage son histoire. Évoquant ses modestes débuts et les rêves qui l’animent, il espère les réaliser à travers son métier. Réparations de moteurs, de boîtiers, changements d’aiguilles, de piles et de batteries, l’horlogerie n’a plus de secrets pour lui. Ses services débutent à partir de 500 FCFA, pouvant atteindre 5000 FCFA selon la complexité de l’intervention. Animé d’une foi profonde, il place sa confiance en la toute-puissance divine pour voir ses aspirations se concrétiser grâce à son artisanat.
Pour Amadougou Dé Diallo, passionné par son métier, chaque tic-tac de l’horloge qu’il remet en marche est un pas vers la réalisation de ses rêves personnels. C’est également un hommage rendu à un métier qui a façonné son parcours, une façon de saluer la voie qui l’a mené vers son chemin actuel.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Adjamé.