Dans la commune de Koumassi, précisément à la Sicogi, non loin de l’ex maquis 5ème dimension, Eugénie Anicet N’dri fait montre de ses talents culinaire. Depuis 10 années, elle aide sa mère à rentabiliser son investissement, en vendant de la nourriture les matins. Selon ”Ani ”, comme on l’appelle affectueusement, tous les jours, exceptés les vendredis, de 6 heures 30 minutes à 11 heures voire midi, elle est assise derrière sa table. À sa clientèle, elle propose plusieurs mets à savoir le placali, le Cabato, accompagné de sauce gombo et de graine bien pimenté avec du poisson ou des tripes de bœuf.
Pour déguster les plats d’Anicet, il faut débourser au moins 200fr. Le dimanche 27 juin 2021, aux environs de 10 heures, “Ani” observait sa pause quand elle a accepté de se confier à la rédaction de PepeSoupe. À l’en croire, cette activité de restauratrice lui permet de gagner sa vie. Parlant des difficultés, elle évoque la flambée du sac de charbon, le prix du kilogramme de viande qui grimpe sans oublier les autres dépenses. Vue l’énergie physique que demande le boulot, elle se fait aider par d’autres filles qu’elle rémunère par jour.
Stéphane Zougouri, contributeur PepeSoupe à Koumassi.
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