Lorsque le magasin de son mari a été rasé par les flammes en 2017, Doumbia Assétou ne voulait pas voir sa famille sombrée. Alors, elle va penser à exercer une activité pouvant lui générer de l’argent. Après réflexion, c’est dans le commerce de beignets qu’elle va tenter sa chance. Mais, avec le temps, ses recettes ont fini par la convaincre de persévérer sur la voie qu’elle a choisi.
Dans l’après-midi du dimanche 13 septembre 2020, la vendeuse s’attelait à faire cuire ses galettes dans de l’huile bouillante, devant son domicile du quartier Belle-ville 2 de Bouaké, sous le regard de ses clients impatients de se faire servir. Depuis qu’Assétou pratique cette activité, elle et sa famille ont retrouvé le sourire. Avec son commerce, elle vient en aide à son époux et à ses enfants qui l’admirent pour son courage. « La vente de galette m’aide à soutenir ma famille. C’est une activité qui me procure un bien-être, et je remercie Dieu pour cela », a dit la commerçante. Chaque fois qu’Assétou exerce son activité, elle gagne des bénéfices avec lesquels elle constitue son épargne.
Consciente des responsabilités familiales qui sont désormais les siennes, la commerçante s’est fixée des objectifs à atteindre pour donner du bonheur à ses enfants. Pour y arriver, elle mène son activité sans relâche.