Azaguié, quasi-banlieue de la ville d’Abidjan. Située à 40 kilomètres de la capitale, elle est propice aux activités agraires, à la pisciculture et aux élevages. C’est dans ce dernier domaine cité qu’exerce Atsé Yapo Quentin. Cet autochtone Akyé y entretien une ferme à lapins. Cette forme d’élevage, si elle n’est pas plus vulgarisée que celle des poulets de chairs, n’en est pas moins porteuse d’espoirs. La cuniculture Y est en ce moment en vogue.
Notre interlocuteur, âgé de 32 ans, a porté son choix sur ce secteur pour plusieurs raisons. La première est la relative robustesse des sujets. En effet, hormis des maladies telle la diarrhée et autres pathologies non contagieuses qui s’y apparentent, les pertes liées aux infections sont rares. Il faut par contre se méfier de la gale. Cette dernière est extrêmement contagieuse et des fois difficiles à contenir.
Notre ami a commencé son élevage il y a deux ans avec une vingtaine de lapins reproducteurs. Il en est aujourd’hui à un effectif global de plus de 310 sujets. Ses lapins sont essentiellement de la race dite « lourde », ce sont des lapins de chairs.
Il les commercialise à bon escient, en gardant à l’esprit qu’un bon reproducteur est la garantie de pérenniser son affaire. Pour ce qui concerne les prix, ils oscillent entre 6 000 et 7 000 francs CFA, suivant le poids de l’animal à vendre.
Eckra Benie, contributeur PepeSoupe à Azaguié.