Kouadio Amenan Sandrine, une nouvelle habitante du quartier précaire de la rue 12 au Bagnon à Yopougon, ne se résigne pas à accepter la précarité ambiante. Forte de sa détermination, elle a rapidement identifié une opportunité qui pourrait changer la donne. Il y a à peine un mois, elle a ouvert un maquis qu’elle a baptisé “Au Baoulé“, situé en haut d’une côte à l’entrée du quartier.
Bien que le maquis soit encore en phase d’établissement, son potentiel ne passe pas inaperçu. Les baraques qui le composent dégagent une ambiance accueillante, mais l’affluence n’est pas encore au rendez-vous, compte tenu de sa nouveauté. Cependant, Kouadio Amenan Sandrine mise sur l’attraction qu’exercera son menu, en particulier le fameux Placali, une spécialité du peuple Baoulé dont elle est originaire.
Avec dévouement, Sandrine propose une cuisine de qualité, mettant en avant l’authentique saveur du Placali. Son espoir est clair : s’imposer progressivement au sein de la communauté locale en offrant une expérience culinaire distinctive. En agissant ainsi, elle envisage non seulement de générer des bénéfices personnels, mais également de contribuer de manière significative à l’essor économique du quartier.
L’initiative de Sandrine n’est pas seulement la création d’un maquis, mais une lueur d’espoir pour les habitants du quartier. Elle incarne la persévérance et l’audace nécessaires pour briser le cycle de la précarité. Si le chemin à parcourir peut sembler ardu, Sandrine envisage déjà des stratégies pour attirer une clientèle plus large, telles que des événements spéciaux mettant en valeur la richesse de la cuisine Baoulé.
En somme, “Au Baoulé” n’est pas simplement un maquis, c’est le symbole d’une volonté farouche de transformer la réalité socio-économique du quartier. Kouadio Amenan Sandrine se présente comme une farouche activiste de la transition de la rue 12 d’un quartier précaire en un quartier viabilisé.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Yopougon.