Si à Abidjan, les nigériens règnent sur le business du garba (plat typique ivoirien fait de couscous de manioc cuit à l’étouffé accompagné de poisson notamment du thon frit), il n’en est pas de même à Bouaké où cette activité rime avec un nom : OKA.
Monsieur OKA Djê Konan Hermelan de son nom est un ivoirien âgé d’une quarantaine d’années. Habitant Boauké, il a dès 2006 senti le bon filon que constituait la vente de garba. Il nous explique donc qu’il commence son activité par un premier garbadrome.
Bon an, mal an, il en ouvrira plusieurs autres et en compte quatre disséminés dans toute la ville de Bouaké notamment au quartier Commerce, à Air France 1 à derrière la place de la paix en allant au pont Djibo.
L’homme a su imposer son garba comme un label sous le nom de OKA GARBA THON DE BOUAKE et c’est désormais un reflexe chez les bouakois de se rendre à ses points de vente lorsqu’ils veulent manger de ce mets dont raffolent les ivoiriens. A ce jour, OKA emploi une quinzaine de jeunes gens déscolarisés pour la plupart sur ces différents sites de vente et affirme ne pas vouloir s’arrêter en si bon chemin.
Signalons que le travail de OKA est déjà reconnu car il a dejà remporté des trophées en l’occurrence l’édition 2018 du Prix de l’Observation de la Bonne Gouvernance.