Travailler pour survivre et mettre sa famille à l’abri de n’importe quel soucis, est l’une des missions premières pour un homme. Pour la mener à bien, il se verra saisir toutes les opportunités légales qui s’offrent à lui. C’est en cela qu’on voit certains hommes, parfois sous un soleil de plomb, en train de mettre à rude épreuve leur corps pour gagner de l’argent. Ce 23 mars, dans la région du Bafing, plus précisément à Touba, l’on a rencontré un casseur de pierres. Curieux d’en savoir plus sur les réalités de ce domaine si particulier, l’on a interrogé M. Sidibé Diallo, casseur de pierres dans la localité en question. Dans ses propos, il fait comprendre qu’il exerce ce métier depuis maintenant quelques mois. En réalité, Diallo a observé pendant plusieurs mois un autre casseur de pierres de la ville, qui lui a servi de modèle. Décidé d’entreprendre cette activité et d’en faire son métier, il s’est renseigné et a recueilli plusieurs informations à ce sujet. Il fait savoir qu’il se rend en brousse en quête de rocher qu’il déterre ensuite avec sa pioche.
Après avoir déterré le rocher, notre intervenant sollicite le service de certains véhicules avec une somme qui varie entre 4000 fr et 5000 fr. Après cela, il s’assoit à son lieu de travail quotidiennement pour casser ces rochers à l’aide de marteaux. Et ces pierres sont revendues à 2000 fr ou 2500 fr selon l’acheteur : <<bon, on discute, si nous tombons d’accord. Ça s’arrange.>>. Cependant, Diallo insiste sur les difficultés du métier en ces termes : <<ce métier à tous les niveaux. Que ce soit aller chercher le rocher, le déterrer, l’envoyer ou encore le casser, tout est compliqué.>>, regrettait-il.
Coulibaly Bamory, Contributeur PepeSoupe à Touba.
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