L’histoire de Bakayoko Fatim est celle d’une entreprenante ambitieuse et courageuse. En moins d’un an, elle a réussi à transformer sa petite entreprise de vente de chips de plantains en une activité florissante de restauration. De Samaké, dans la commune d’Abobo, à présent, elle propose des frites de poulet accompagnées d’Attiéké. Retraçons le parcours édifiant de cette femme déterminée à réaliser ses rêves.
Il y a moins d’un an, Fatim a décidé de se lancer dans la vente de chips de plantains à Samaké. Elle choisit de s’installer en face de la gare des Gbakas, ce qui lui a permis d’attirer facilement une clientèle parmi les voyageurs et autres qui ne pouvait résister à la vue de ses frites dorées. Mais elle avait des ambitions plus grandes.
Forte de son succès initial, Fatim a décidé de faire un bond dans le monde de la restauration. Elle a utilisé ses économies accumulées grâce à la vente de chips pour introduire s’introduire dans la vente de frites de poulet accompagnées d’Attiéké. La période du mois de Ramadan a été choisie pour le lancement de cette nouvelle offre, symbolisant une étape importante dans son parcours.
Au commencement, Fatim disposait de seulement 2 poulets et d’une petite quantité d’Attiéké. Malgré ces modestes débuts, elle a su attirer la clientèle en offrant un repas complet et délicieux à un prix abordable. Pour seulement 600 francs, il est possible de se régaler et manger à sassiété.
En l’espace de deux mois seulement, Bakayoko Fatim a connu une nette ascension. De 2 poulets vendus par jour, elle a atteint une moyenne de 5 à 7 poulets. Cette augmentation significative des ventes témoigne de la qualité de ses produits et de la satisfaction croissante de sa clientèle.
Bakayoko Fatim qui rêve d’avoir un restaurant plus grand, se satisfait du retour positif des clients tout en attendant le moment opportun.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Abobo.