Kramo Guy Hervé, est un jeune étudiant en première année de Gestion Commerciale exerçant dans la cordonnerie. Lorsqu’il n’a pas cours, le jeune retrouve l’atelier de cordonnerie de sa mère situé en face de l’école primaire publique du quartier Ahougnanssou château. C’était le cas, le jeudi 24 juin 2021. Selon lui, il a commencé à utiliser l’aiguille et le cirage depuis son enfance: « Tout à commencé avec ma mère qui est cordonnière de profession depuis l’enfance elle venait avec moi chaque jours au travail, elle me montrait des techniques à savoir comment faire des chaussures et au fur et à mesure je me suis habitué et aujourd’hui ça commence à aller chez moi et c’est le courage de ma mère qui m’a poussé à venir dans la cordonnerie », dit-il avant d’ajouter :
« Je suis d’une famille modeste et ma mère me donne beaucoup de conseils. Elle m’a dit un jour que c’était pas seulement à l’école qu’on réussi , néanmoins tu peux aller à l’école et suivre un métier, et même si demain J’arrêtes l’école au moins j’ai quelque chose à faire, que j’ai appris lorsque j’avais des temps libres. Et par la grâce de Dieu j’arrive à concilier l’école et le métier. Le jour je n’est pas cours je suis au travail, les matins où les après-midis afin d’aider ma mère ». Lorsqu’on a l’amour d’un métier, on peux donner l’envie à une tierce personne de pratiquer ce métier : « Tout est une question de volonté et d’amour du métier, et lorsque tu as l’amour de la chose, tu es sensé donner l’envie à une autre personne par ta manière de travailler et de bien faire ce travail ». Le jeune étudiant compte plus tard rendre plus moderne l’atelier de sa mère : « Plus tard, ce que j’aimerais faire c’est de moderniser le métier, employer et former plusieurs personnelles ».
Fidel Oussou, contributeur PepeSoupe à Bouaké.
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