L’existence implique le fait de se battre pour survivre et survenir aux besoins de sa famille. L’homme ne donne donc, du sens à son existence que, lorsqu’il marque son histoire ou sa communauté. Mme Affousiata Fofana a bien compris cette philosophie la vie. Il s’agit d’une cultivatrice que l’on a rencontrée ce 21 mars à Odiéné, ville située au nord-ouest de la Côte d’Ivoire. Au cours d’un entretien dans son jardin de cultures maraîchères, elle nous a éclairé sur les réalités de son activité. En effet, Mme Affousiata a entrepris ce jardinage il y a de cela une trentaine d’années et s’est fait rejoindre au fil du temps par une trentaine de femmes battantes. Son travail consiste à semer les produits et les alimenter en ressources nécessaires tout en faisant preuve de patience pendant des mois.
Des cultures, telles que le choux , prennent plusieurs mois avant de mûrir contrairement à d’autres. En plus, elle laisse entendre qu’elle vend dans le jardin et peut faire une recette de 40.000 fr voire 50 000 fr par jour lorsque la vente est bonne. Au pire des cas, elle ne vend pas plus de 5 000fr. Comme grande difficulté, cette femme dynamique déplore l’absence de promotion de ses produits. Hormis le jardin ou le quartier, son activité n’est pas connue dans la ville ou dans la région. Mais la détermination comme elle a su souligné, est cruciale dans ce domaine.
Coulibaly Bamory, contributeur PepeSoupe à Odiénné.
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