L’importance du secteur du transport s’observe dans la mesure où il implique ou facilite le déplacement de personnes et de biens au quotidien. Ce 05 avril, à Bouaké, nous avons interviewé un chauffeur de taxi du nom de Parfait. Notre interlocuteur nous a fait part de son quotidien. Bouaké est une ville à la circulation assez agitée. Que ce soient les véhicules ou les piétons, la ville est toujours animée. Notre interlocuteur nous a fait savoir que cet aspect de la ville ne lui déplait pas. En effet, cela lui permet de faire du profit. En dépit de l’avènement de nouveaux moyens transports en communs (bus de la Sotra, Taxi Ivoire) dans la ville, notre interlocuteur nous informe qu’il arrive quand-même à gagner son pain. « Ça dépend, en général je tourne entre 12.000 FCFA et 14.000 FCFA à la fin de la journée. Certains jours, de façon exceptionnelle, je peut avoir 15.000 FCFA ou 17.000 FCFA », témoignait-il.
Cependant, il y a de plus en plus de travaux sur les routes dans la ville et cela impacte négativement son activité. Par conséquent, sa recette actuelle est inférieure à ce qu’il gagnait auparavant. En fait, la circulation n’est fluide qu’à certains endroits. À en croire Parfait, ces travaux les ralentissent alors que les taxis «fonctionnent avec le temps». Il nous confie aussi qu’en moins de trente minutes, il peut déposer des passagers de sorte à gagner 2.000 FCFA.
Coulibaly Bamory, Contributeur PepeSoupe à Bouaké.
Lire aussi ⬇️
LE TRANSPORT ROUTIER À KOUNAHIRI
