Marie Diakité est une commerçante qui s’est lancée dans la vente des produits vivriers. Située au carrefour du lycée Sainte Ruth de Yopougon-Millionnaire, elle tient cette activité depuis 2010. Sur sa table du marché, l’on y trouve des légumes, des tubercules et des poissons fumés. Pour s’approvisionner, elle se rend au marché de la Siporex ou au marché Gouro d’Adjamé.
Une fois de retour, elle revend ses bananes au prix de 4 à 200 francs CFA, les tomates, les carottes et les oignons coûtent 50 francs CFA l’unité. Des difficultés, Marie, en connaît dans l’exercice de son activité. Selon la mère de famille, la vente des produits vivriers est un domaine très sensible parce que les marchandises sont périssables. « Quand je prends mes produits vivriers, je dois les écouler le plus tôt possible sinon je risque d’enregistrer une énorme perte », a-t-elle expliqué.
Hormis cette difficulté, la vendeuse a, par ailleurs, relevé la hausse des prix des denrées alimentaires. À en croire ses propos, le coût du carton des carottes, des tomates et d’autres légumes a considérablement augmenté. En dépit de ces problèmes, Marie a indiqué que ce commerce nourrit son homme. De ce fait, elle a exhorté ses sœurs à investir dans le domaine du vivrier.
Des propos recueillis par Dembélé Aristide, le jeudi 11 février 2021, à Yopougon.