Après la récolte, les céréales necessitent une série de transformation avant leur consommation. Parfois, ces céréales necessitent d’etre moulues.
C’est là qu’intervient le meunier.
Chaque jour, il reçoit de nombreux clients et en fonction des saisons, il peut faire de belles affaires ou non.
Prisé par les agriculteurs, le moulin reste toujours un élément clé dans la transformation du riz et d’autres céréales.
Aujourd’hui, Monsieur Koné Ousmane possède l’un des grands moulins de la ville d’Adzopé où il transforme en moyenne 10 tonnes de céréales par an. Lorsque nous nous sommes approchés de lui pour lui poser des questions sur son activité, nous avons particulièrement apprécié cette phrase : “Je n’ai pas besoin de courir vers Abidjan comme tous mes amis pour aller quémander du travail. Avec ce travail, j’arrive à nourrir ma famille, subvenir à mes besoins.”
Le moulin est fonctionnel toute l’année mais l’affluence varie en fonction des saisons agricoles.
Avoir un moulin est une bonne idée entrepreneuriale car la demande demeure.
Il nous a aussi confié ceci: “Les débuts n’ont pas été faciles comme on peut le penser parce que le moulin n’était pas achalandé.
Aujourd’hui, son chiffre d’affaires varie entre 400 000 et 1 000 000F suivant les périodes.
#
