L’envie d’autonomie a toujours animé les femmes, ce qui amène ces dernières à entreprendre dans toutes sortes d’activités génératrices de revenus. Aussi petites que soient ces entreprises tenues par des femmes, elles y mettent toujours une énergie positive qui leur permet de relever des défis.
De nos jours, notre société dans sa mutation, est confrontée à un certain nombre de choses qui remettent en cause des valeurs prônées autrefois comme le travail et le mérite. Une bonne partie de la gente féminine, dite émancipée, a tronqué les mérites du travail et le bienfait que cela procure, pour s’adonner à la facilité et au m’as-tu vu ou le bling-bling. Heureusement, nous avons des dames comme Prisca Boli et sa sœur, jeunes entreprenantes très dynamiques qui exercent dans la boucherie et défenseuses des valeurs d’antan et qui le demeurent, à l’ère de la mutation des époques.
Les sœurs Boli se sont spécialisées dans la vente de porc. Queue, côtelettes et pattes sont les parties du porc qu’elles vendent par plusieurs centaines du lundi au dimanche sur le marché du Koweït depuis environ une dizaine d’années. Avec le coût élevé de la vie qui a un impact sur tous les besoins en consommation, les prix des morceaux chez les Boli ne sont plus fixes. Ils varient entre 300 f et 100 f selon les morceaux.
Ces jeunes dames ont, à travers leurs beautés physiques du charme à revendre, mais elles préfèrent le commerce du porc qui est beaucoup plus avantageux. Et cela leur sourit très bien.
Femmes actives, les sœurs Boli sont un véritable modèle à enseigner et à promouvoir au sein de notre jeunesse qui, de plus en plus, semble avoir perdu les notions du mérite.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Yopougon.
