Selon un article de franceculture.fr paru en 2021, la Côte d’Ivoire a accueilli près de 2,6 millions de migrants en 2020. Si les habitants d’autres pays sont aussi attirés par la Côte d’Ivoire c’est sûrement à cause de ses statistiques financiers. En effet, étant l’une des plus grandes forces économiques de l’Afrique de l’ouest, la Côte d’Ivoire représente l’eldorado pour les populations des pays voisins ou l’économie n’est pas au beau fixe. Nous sommes à Agribouo, région de la Nawa à la rencontre de Madame Saya Mariam.
Cette dernière a quitté le Burkina Faso et est venue en Côte d’Ivoire dans ce contexte. Accompagnée de son mari et de ses sœurs, elle a entendu dire que la Côte d’Ivoire était le premier producteur de cacao. C’est ce qui a attisé son envie de rejoindre le pays. Il y a 30 ans, quand elle arrivait en Côte d’Ivoire, le marché de la production de cacao lui était financièrement favorable. Elle parvenait même à envoyer de l’argent à sa famille restée au Burkina Faso. Mais Mariam nous confie le 20 janvier 2022 que les choses ont changé cette année. En effet la production de cacao ne nourrit plus son homme comme c’était le cas autrefois. Pour éviter de se tourner les pouces, elle s’est reconvertie à la production de riz. Elle nous confie que jusque là, elle arrive à s’en sortir et que par la grâce du ciel, elle n’a pas à se plaindre.
Ezeckias Kouakou, contributeur PepeSoupe à Sassandra.
Lire aussi⬇️
LA RIZICULTURE, DIARRA EN FAIT SON AFFAIRE
