Depuis quelques jours, le pays vit une situation plus ou moins inédite avec des coupures intempestives d’électricité. Et cela touche plusieurs villes. Malheureusement, le secteur de la santé, un secteur très stratégique fait aussi face aux désagréments causés par ces coupures. Ce qui est vraiment très inquiétant. Surtout quand on sait tout le mal qu’ont nos hôpitaux à répondre aux besoins de la population.
À Yopougon Koweït, la formation sanitaire urbaine communautaire (FSUCOM), subit malgré elle tous les désagréments causés par cette situation. Le personnel use de tous ses moyens pour prendre en charge les patients malgré l’absence d’un groupe électrogène pour prendre le relais de la CIE.
Reçu ce matin du 27 juillet par M. Seba Guy, président du conseil d’administration de l’hôpital, ce dernier n’a pas manqué de mettre en avant les difficultés qu’occasionnent les coupures intempestives d’électricité depuis plusieurs jours. Ce qui met à mal le fonctionnement optimal de l’hôpital.
Ayant prêté un serment, M. Seba et ses collaborateurs se mettent à la tâche afin de fournir une assistance maximum aux patients qui y défilent par centaines. À cet effet, tous les services de la formation sanitaire, malgré l’absence d’électricité, s’adaptent à la situation en faisant de leur mieux.
Le personnel de vaccination, les sages-femmes et gynécologues, les pédiatres, chacun des départements de ce service est au four et au moulin malgré l’absence d’éclairage, d’air conditionné et l’impossibilité d’utiliser le matériel technologique. En cas de difficultés, les cas urgents sont transférés au CHU ou d’autres endroits mieux équipés. Il y a aussi un énorme risque d’exposition de certains médicaments dont la conservation nécessite obligatoirement une chambre froide.
M. Seba appelle les autorités à réagir en offrant un groupe électrogène pour une meilleure prise en charge des patients.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Yopougon.
