Officiellement ouverte à la circulation le 14 septembre 2015, la voie expresse Abidjan-Grand-Bassam longue de presque 30 kilomètres est bordée par l’océan Atlantique et par les villages et sous-quartiers de Port- Bouet que sont Gonzagueville, Adjouffou, Jean Folly, Phare et Annani.
Cette voie littorale est très fréquentée tant par les différents véhicules de transport en commun urbains et interurbains, les camions que par les véhicules particuliers allant pour certains jusqu’à la frontière avec le Ghana.
Tout aurait été parfait si certains riverains n’ignoraient pas les ponts piétons pour traverser dangereusement la voie de part et d’autre. Naturellement cela, aux dires des riverains, occasionne de nombreux accidents avec perte en vie humaine notamment la nuit.
Pour monsieur HOUERE Ange, habitant non loin du carrefour Motta, les piétons sont certes indisciplinés mais il y’a surtout un déficit de dispositions sécuritaires. En effet, les ponts piétons sont distants de trois (o3) kilomètres les uns des autres et il n’y aucune rembarde de sécurité qui empêche les piétons de traverser la voie. En outre, les ponts piétons ne disposent pas de commodité pour les handicapés et ne sont pas éclairés. La conjugaison de tout cela met en danger les usagers de cette voie dont la construction a réjoui les riverains.