Le mardi 19 février dernier, M. KOUMANI Anthony accompagnait son oncle malade du diabète voir le Dr Kouassi avec qui il avait rendez-vous, à l’Institut National de la Santé Publique (INSP) sis à Adjamé non loin du camp Gallieni.
Le rendez-vous étant prévu pour 9 heures, l’homme du troisième âge venu plus tôt avec son neveu de Port Bouet, a un besoin pressant et demande les toilettes, nous raconte ce dernier.
Se renseignant auprès d’un agent de santé, celui-ci leur indique des toilettes près de la caisse.
Une fois là, le spectacle qui s’offre à eux est plus “trash”, comme il nous l’explique.
“C’est un endroit très sale et totalement indigne d’un tel institut”, poursuit-il.
Selon la description faite par M. KOUMANI, ce sont des urinoirs cassés et hors d’usage, des toilettes dont la cuvette était couverte de moisissures ou de ce qui ressemble plutôt à des restes de matières fécales vieillies par le temps.
A ce tableau, s’ajoute un sol entièrement décoloré par la crasse.
“Avec l’odeur infecte qu’il y avait, c’est limite si je n’ai pas vomi”, ajoute-t-il.
L’oncle pressé par la nature n’a eu d’autre choix que de se soulager dans ce nid de maladies, nous explique-t-il encore ce 23 février, lorsque nous le recontactons au téléphone.
L’administration de Institut National de la Sante Publique sait-elle comment sont les toilettes des malades qu’elle accueille ?
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