Dans le quartier précaire de Niangon Adjamé, au carrefour Charbon, un homme nommé Tapé Marius se bat chaque jour pour survivre dans des conditions insoutenables. Ouvrier occasionnel, il jongle entre des emplois temporaires de maçon et de peintre, cherchant désespérément à subvenir aux besoins de sa famille. Sa vie est un témoignage poignant de la lutte quotidienne des personnes piégées dans un cycle de précarité.
Marius réside avec sa famille dans une cour où se dressent 35 baraques délabrées. Ces habitations, vulnérables face aux intempéries et à l’insalubrité, offrent peu de protection contre les éléments. Les eaux usées stagnantes qui entourent les baraques créent un environnement propice à la propagation de maladies et à l’insécurité sanitaire. Les enfants du quartier jouent, inconscients des risques qu’ils courent, tandis que leurs parents luttent pour leur survie.
La situation de Marius n’est pas unique au carrefour Charbon. Ce quartier abrite de nombreuses personnes qui, par manque de ressources et d’options, se retrouvent pris au piège de la précarité. Pour Marius, chaque jour est un défi pour trouver du travail et gagner suffisamment d’argent pour nourrir sa famille et assurer un toit au-dessus de leur tête, même si ce toit est précaire.
Cependant, Marius garde espoir. Il aspire à un emploi à temps plein qui lui procurerait une stabilité financière et lui permettrait de sortir de ce cycle infernal. Pour lui, un travail régulier serait la clé pour briser les chaînes de la précarité et offrir un avenir meilleur à sa famille. Il rêve d’un environnement plus sain, d’un logement décent et d’une éducation pour ses enfants, des éléments qui lui semblent inaccessibles dans sa réalité actuelle.
Le cas de Tapé Marius met en lumière les défis auxquels sont confrontées de nombreuses personnes vivant dans des quartiers précaires. Espérons que son appel soit entendu pour le bonheur des siens.
Bainguié Jean-François, contributeur Pepesoupe à Yopougon.
