Le secteur du transport reste encore très vaste en terme d’opportunités en Côte d’Ivoire. La très forte demande oblige l’état à investir dans des infrastructures afin de répondre à ce besoin. Les grands travaux qui nous sont donnés de voir témoignent de ce fait.

Il y a eu, entre 2004 et 2005, l’entrée des tricycles dans le secteur du transport en Côte d’Ivoire. Au départ, destinés à transporter de la marchandise, les tricycles ont progressivement été adaptés au besoin du transport des personnes. Ce sont les villes de l’intérieur du pays qui vont les intégrer dans leurs habitudes avant qu’ils ne gagnent progressivement Abidjan, la capitale économique.
Une fois à Abidjan, ces tricycles vont s’installer dans des endroits très reculés où l’accès est difficile aux voitures. Les communes comme Bingerville, des quartiers de Djorogibité à Angré, II Plateaux Colombie, Abobo BC, Koweït et Gbayate à Yopougon et bien d’autres lieux aux conditions de déplacements très difficiles ont vu arriver ces tricycles. Un soulagement pour les populations habitant ces lieux.

Aujourd’hui, ces tricycles ont gagné toutes les communes d’Abidjan et rivalisent par endroit, sur les routes hors des quartiers, avec les voitures.
Si ces engins sont d’un apport inestimable pour les populations, ils sont en retour très inquiétants quant à la sécurité des personnes. Le fait est qu‘une grande partie des conducteurs de ces tricycles sont des gamins ayant entre 13 et 17 ans. Sans permis de conduire, ces derniers tiennent entre leurs mains la vie de leurs passagers ainsi que tous les usagers de la route. Pire, ces gamins sont très malpolis et constamment sous l’effet de stupéfiants. Une situation qui a amené à les interdire dans plusieurs quartiers. Ils sont aussi à la base de nombreux accidents de la route.
Tous ces faits relevés nous amènent à interpeller qui de droit afin qu’ils prennent des mesures palliatives.
Bainguié Jean-François contributeur PepeSoupe à Yopougon.