Les habitants du quartier Bélé non loin de Lycée Moderne de Boundiali appellent à l’aide. Le soir venu, ils sont plongés dans l’obscurité. Nous les avons rencontré le vendredi 10 décembre 2021. Ils nous ont parlé de ce qu’ils vivent. Selon les habitants que nous avons rencontré, cela fait environ quatre mois que des poteaux électriques ont été installés par les agents de la Compagnie Ivoirienne d’Electricité (CIE). Mais depuis, plus aucune nouvelle. Ils s’inquiètent d’avoir été oublié. Mr Losseni, habitants du quartier, que nous avons rencontré chez lui à la maison souhaite juste qu’ils viennent terminer ce qu’ils ont commencé. Au-dessus de nos têtes, des dizaines de fils électriques courent, des troncs d’arbres se dressent.
Les habitants de Bélé ont dû eux-mêmes faire des branchements depuis une niche de compteur en bordure de route pour avoir l’électricité chez eux. Des branchements anarchiques, que certains véhicules de transport de marchandise frôlent en passant. Mr Traoré, la cinquantaine nous explique : « On est là on a vraiment besoin de courant. La nuit, on se demande on va faire comment ? On a tiré les fils partout, sinon on va faire comment ? » Le danger lié à ces branchements anarchiques est réel, mais cela ne semble inquiéter personne. Les habitants de Bélé craignent surtout l’insécurité. Pour le moment, aucun incident n’est à déplorer, mais jusqu’à quand cela va durer.
Cédric Amani, contributeur PepeSoupe à Boundiali.
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