Pour Éli Koui, utilisateur de la plateforme de paiement mobile Djamo, ce qui devait être une paisible reprise d’activité s’est transformé en un véritable cauchemar. En réactivant son application après plusieurs mois d’inactivité, il s’est retrouvé avec un prélèvement inattendu de 10.000 FCFA sur son compte, au motif d’un prétendu abonnement premium dont il n’avait jamais été informé.
Tout a commencé lorsqu’Éli Koui a décidé de relancer ses activités publicitaires sur les réseaux sociaux après une longue pause. Liant son compte Facebook à Djamo, la plateforme de paiement mobile, il effectue un dépôt de 21.500 FCFA pour régler ses dettes. Mais à sa grande surprise, la somme de 10.000 FCFA lui est automatiquement prélevée par Djamo.
Interrogé, le service client tente de justifier ce prélèvement par un soi-disant abonnement premium activé à son insu il y a 5 mois. “Ils affirment m’avoir envoyé une notification pour changer d’offre, ce que je n’ai jamais reçu. Du jour au lendemain, je me suis retrouvé sur un forfait payant sans mon consentement !” s’insurge l’utilisateur outré.
Pire encore, Djamo semble avoir agi unilatéralement sur le compte d’Éli Koui à plusieurs reprises, basculant ses offres sans l’en informer au préalable. Une attitude pour le moins abusive de la part d’une plateforme censée garantir la sécurité des transactions de ses clients.
“Notre compte n’est donc pas personnel ni en sécurité puisqu’ils se permettent de faire ce qu’ils veulent dessus. C’est tout bonnement scandaleux !” tonne Éli Koui, qui réclame désormais le remboursement immédiat des sommes prélevées indûment.
Au-delà du préjudice financier, c’est la crédibilité même de Djamo qui est remise en cause par cette mésaventure. Comment avoir confiance dans un service qui ne semble pas respecter la transparence ni le consentement de sa clientèle ?
Si Djamo ne réagit pas rapidement pour clarifier cette situation et revoir ses pratiques, nul doute que de nombreux utilisateurs suivront les traces d’Éli Koui et quitteront une plateforme devenue source d’insécurité. Une fuite qu’il serait regrettable pour cette entreprise pionnière du mobile money en Côte d’Ivoire