Pour Jacques Konan, une simple demande d’augmentation d’ampérage s’est transformée en un véritable parcours du combattant auprès de l’agence CIE de Yopougon Carrefour Amondji. Après 6 visites infructueuses, cet abonné excédé décide de pousser un coup de gueule retentissant sur les défaillances criantes du service clientèle.
Dès son accueil, les ralentissements et l’indiscipline du personnel féminin à l’accueil laissent présager le pire. Entre les retards récurrents sur les horaires, la lenteur d’exécution chronique et les multiples coupures réseau perturbant le système, l’attente vire vite au cauchemar.
Mais ce qui exaspère le plus Jacques Konan, c’est l’indifférence et le manque de professionnalisme des agents. “Elles reçoivent leurs proches, elles traitent même des demandes extérieures comme si elles tenaient un guichet de loto !”, s’insurge-t-il.
L’organisation de l’agence ne fait rien pour arranger les choses. Avec seulement 2 guichets fonctionnels sur 6, la gestion des flux est un véritable goulot d’étranglement. Et que dire de cette pause d’une heure imposée aux clients entre 12h30 et 13h30 ?
Une fois au guichet, l’expérience vire carrément au vinaigre. Accueil discourtois, agents revêches et mâchant impunément du chewing-gum en sont les maîtres-mots selon Jacques Konan. Au point qu’il en appelle désormais à la libéralisation du secteur de l’électricité.
Ce témoignage glaçant en dit long sur l’urgence de revoir en profondeur les process clientèle au sein de la CIE. Manque de considération, laisser-aller et lenteur à tous les étages sont autant de travers qui ternissent l’image de l’entreprise publique.
Si les dirigeants de la CIE veulent éviter la fuite de leurs abonnés vers d’éventuels concurrents privés, ils gagneraient à tout mettre en œuvre pour réformer ce genre d’antennes à l’accueil si indigne. Un séjour immersif dans leur propre agence de Yopougon leur ouvrirait certainement les yeux.
