Bouaké, le 17 avril 2024 – Lorsque l’on est touriste en visite dans une nouvelle ville, le premier contact avec les services locaux est souvent déterminant pour la suite du séjour. Malheureusement, c’est l’amère expérience qu’a vécue Paul Emmanuel lors de son passage à l’agence Banque Bouaké Commerce, à Bouaké, le 12 avril dernier.
Venu effectuer un change de devises, Paul s’est heurté à une employée d’une “sympathie aussi glaciale qu’une porte de prison”, selon ses propres termes. Face à un tel mépris, le touriste n’a pas eu d’autre choix que de faire demi-tour et de se rendre ailleurs pour réaliser son opération.
“Quand on est dans le commerce, être souriant et aimable devrait être la moindre des compétences. Malheureusement, cette dame semblait avoir beaucoup trop de problèmes pour se soucier de la qualité de l’accueil”, déplore Paul, encore choqué par cette mésaventure.
Pourtant, le séjour de Paul à Bouaké ne s’est pas arrêté là. Le lendemain, il est retourné sur les lieux pour récupérer un objet qu’il avait oublié. Et là, surprise : les agents de sécurité se sont montrés bien plus accueillants que l’employée de la veille.
“Franchement, cette dame devrait plutôt postuler comme gardienne de prison, ça lui conviendrait bien mieux que d’être en contact avec les clients”, lâche-t-il, amer.
Cet épisode illustre les défis auxquels sont confrontées certaines entreprises ivoiriennes, notamment dans le secteur bancaire, pour offrir une expérience client de qualité. Car au-delà des simples transactions, c’est toute l’image d’une ville et d’un pays qui se joue dans ces premiers contacts avec les visiteurs étrangers.
Face à ce genre de comportements déplorables, nul doute que Paul Emmanuel aura du mal à garder un souvenir positif de son passage à Bouaké. Une leçon à retenir pour les entreprises locales qui souhaitent attirer et fidéliser une clientèle, y compris touristique.