Nombreux sont ceux qui ont vu leur rêve de faire de hautes études se briser pour faute de moyens. Mais ceux-ci se sont trouvés des activités leur permettant de subvenir à leurs besoins. C’est le cas de Bancé Souleymane qui grâce à la culture du maraîcher n’envie personne. Ce jeudi 21 avril 2022, il explique au contributeur de PepeSoupe sa passion pour la culture de salade et menthe. Résidant à Koumassi campement et ayant arrêté prématurément les études en classe de CM2, il est un fabricant de sac durant des années. Depuis l’année 2021, Bancé vient à Port Bouet, précisément au 43 Bima où se trouve le jardin de sa génitrice. Son soutien à sa génitrice fatiguée et vieillissante intervient à plusieurs niveaux. Il aide à la mise en place des pépinières. Il prépare les planches en saupoudrant d’engrais bio à base de déchets de poulailler. Les pépinières une fois atteignent la maturité, il faut repiquer en respectant un espacement bien précis, car si les plants sont étouffés, ils n’évoluent pas bien et la production est minime. Aussi, il faut régulièrement arroser.

En outre, il faut entretenir la parcelle en enlevant les mauvaises herbes.
« La culture du maraîcher nécessite une bonne santé physique, parce que les tenir les arrosoirs chaque jour n’est pas chose facile. Une fois, tu rentres à la maison, tu es fatigué, mais le lendemain, tu dois revenir » a-t-il déclaré.
Une fois plantes en maturité, on contacte nos principaux clients qui sont en majorité des femmes. Avec les prix se discutent en fonction des buts et en fonction des saisons” en saison sèche, on peut vendre un but à 8 000 f, en saison pluvieuse, on propose un but à 4 000 f ou 5 000 f”.
En saison sèche, il est confronté souvent à un problème d’eau, car la source d’eau a tari.
Stéphane Zougouri, contributeur PepeSoupe à Port bouet.
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