L’histoire de mademoiselle Nimbé me rappelle les propos du célèbre réalisateur et producteur cinématographique Américain, Steven Spielberg, qui disait :
“Il y a un but, mais pas un chemin dans la vie. Car, ce que nous nommons chemin est hésitation”.
Cela colle bien à l’histoire de Mademoiselle Niambé, que nous vous relatons en quelques mots.

Après de longues études, soldées par un diplôme d’Ingénieur en Marketing et publicité, Niambé a diamétralement changé de trajectoire professionnelle après la naissance de sa fille en 2016. Les propositions salariales ne répondant pas à ses compétences lors de sa quête d’emploi, elle prend courageusement avec autant de risques, la décision de mener une activité génératrice de revenus tout en affrontant les préjugés et regards rabaissants. Elle démarre par la vente de légumes avant de se retrouver dans la vente de fruits. Mais tout n’est pas aussi rose pour cette jeune mère.
En effet, les fruits étant des denrées à très courtes durée de vie, Niambé est très souvent confrontée à des pertes dues à la dégradation et au pourrissement. Mais ne dit-on pas que tout se transforme ?
L’ingéniosité de Niambé, va l’amener à innover dans son business. Elle décide de transformer ses fruits en boisson pour éviter de les voir pourrir. Une astuce qui s’avère payante.

Aujourd’hui, mademoiselle Niambé compte 6 ans d’expérience dans son activité. Elle arrive à satisfaire une bonne clientèle dont en particulier ceux de Batim 2, dans le quartier de Gesco à Yopougon.
Des jus d’orange, de papaye, de Goyave, de mangue, de citron… Sortent quotidiennement de sa petite fabrique artisanale, aux prix de 500f à 2000f.
“Ne jamais se fixer des limites car nos compétences académiques ne sont pas forcément celles qui nous permettront d’avoir du travail” laisse comme message de fin mademoiselle Niambé, ce 04 avril à 17h.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Yopougon.