Dans la désormais ville moderne qu’est Grand-Bassam, le modernisme est partout visible. Loin du sable fin des bords maritimes et des quartiers historiques tel le quartier France et Impérial qui semblent figés dans le temps, l’activité économique et sociale est forte.
Vendeuses du grand marché, aux articles colorés et variés sont en attraction. Pour drainer tout le monde qui circule dans la ville, outre les habituels taxis communaux, l’on note la percée significative des VTC.
Konaté Abdoulaye est l’un de ceux qui s’y sont mis. Il a cependant un trait qui le distingue de l’écrasante majorité de ses collègues.
Entre deux courses, il nous accorde un bref entretien.
En effet, Abdoulaye est le propriétaire du véhicule. Cet ancien transitaire nous confie s’être lancé dans ce secteur d’activité, sûr d’avoir flairé la bonne affaire.
En activité depuis quelques mois, le quadragénaire nous confie ne rien regretter de sa réorientation professionnelle.
Chaque jour, il gagne en moyenne un peu plus de 20 000 francs CFA de bénéfice net. Konaté travaille du lundi au samedi. Il consacre la journée dominicale à la reprise de force pour entamer derechef la semaine suivante.
Il nous confie son ambition de vite devenir un *djoulatchê (entendez un propriétaire d’une flotte de taxis).
Nous lui souhaitons bonne chance dans son entreprise.
Eckra Benie, contributeur PepeSoupe à Grand-Bassam