Les grandes entreprises familiales en Europe, aux États-Unis, en Asie et même en Afrique, font partie des plus grandes entreprises du monde. En Côte d’Ivoire, nous avons des modèles tels que le groupe N’sia de Jean Kacou Diagou et le groupe Sifca des Billons, pour ne citer que ceux-là. Ces familles ont su valoriser le modèle d’entreprise familiale et emploient des milliers de travailleurs.
Dans le secteur informel, nous avons plusieurs entreprises familiales qui essaient tant bien que mal, de sortir du lot. À Adjamé mairie, précisément au quartier “cité rouge“, se trouve “Lamp Fall cordonnerie”, que nous avons visité ce 27 mars.
Vieille de 26 ans, Lamp Fall cordonnerie, apporte son concours au marché de la maroquinerie de bas de gamme en Côte d’Ivoire. Installée sous un vieux bâtiment de l’une des rues contiguës qui jouxte la mairie d’Adjamé, depuis 1997, Lamp Fall cordonnerie est une référence dans ce marché à ciel ouvert.
Spécialisé dans la fabrication de chaussures tradi modernes, avec entre autres des babouches, des ballerines, des feraldinis ainsi que des sacs à main et pochettes. Lamp Fall cordonnerie cible à la fois les hommes, les femmes et les enfants des basses et moyennes classes. Leurs articles sont vendus aux détaillants comme aux grossistes avec des prix selon les statuts.
Moustapha Hassan, gérant actuel de l’entreprise et ses collaborateurs à majorité des membres de la grande famille Fall, travaillent comme des forcenés pour maintenir cet héritage. Ce fruit des efforts de leur père, ressortissant sénégalais, venu en aventure en Côte d’Ivoire, pour leur assurer un bien-être. Aujourd’hui, le fondateur Lamp Fall, rentré se reposer au Sénégal, ces descendants ont la lourde tâche de faire de “Lamp Fall Cordonnerie“, une entreprise locale avec un impact économique très considérable en la sortant de l’informel. Chose à laquelle s’attèlent Moustapha Hassan Fall et ses collaborateurs.
Notre reportage
Bainguié Jean-François contributeur PepeSoupe à Adjamé.