Le Tofi, est un caramel traditionnel fait à base de lait de coco ou de lait concentré sucré de vache. Cuit à feu doux, cette friandise très prisée et surtout appréciée par les enfants est un business qui se perpétue sans faire grand bruit. Dans les établissements scolaires et dans les universités, le Tofi a bercé notre enfance et une bonne partie de notre jeunesse. À l’école, certaines élèves en proposent à leurs amis de classes afin de se faire un peu de sous.
À Adjamé, il y a un espace entièrement dédié à la vente du Tofi. Nous y avons fait une visite ce mardi 28 mars à midi. C’est avec d’énormes difficultés que nous avons eues accès à ce petit marché situé dans le dos du marché forum. Le petit espace d’environ 100 mètres carrés est occupé par une vingtaine de femmes, qui en proposent sous des formes rondes, triangulaires et losanges au prix de gros de 500 f. Même si elle se perpétue au fil des ans, cette activité ne semble pas être très reluisante selon ce qui nous a été donné d’entendre.
Coulibaly Aminata, est l’une des vendeuses de ce marché. Elle trouve que les affaires deviennent de plus en plus difficiles. Elle n’arrive plus à faire de réels profits comme par le passé. Comme ses consœurs, elles sont obligées d’introduire d’autres friandises tels que des bonbons de baobabs et de sésame. De plus, cette période du Ramadan, qui débute à peine vient empirer les choses.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Adjamé.