La route précède le développement. Un dicton qui semble être l’une des principales politiques des autorités administratives du pays. Plus besoins de faire cas des nombreux chantiers routiers qui sortent de part et d’autre. Mais il y a un véritable hic quant à la qualité des travaux qui s’y font.
Il n’est pas rare de constater que plusieurs routes d’Abidjan et partout ailleurs en Côte d’Ivoire, juste quelques mois après les travaux de réfection, se dégradent à nouveau à une vitesse incompréhensible. Ce qui a amené les populations a appeler ces bitumes “routes biodégradables“.
Cette situation inexplicable inquiète plus d’un citoyen, qui s’interroge sur la qualité des entreprises choisies et sur les fonds alloués et le suivi des entités publiques. Car mine de rien, cela est plus ou moins perçu comme du gaspillage de ressources.
Nous avons sillonné plusieurs quartiers de Yopougon, où des routes à peine refaites il y 4 mois ou moins, donnent l’impression de n’avoir jamais connu des travaux de remise à niveau.
À Niangon académie, la voie avait été refaite il y a moins d’un an. Mais malheureusement, elle est de nouveau dégradée. M. Kouadio Nelson se pose des questions sur la responsabilité de l’administration publique dans le suivi technique et financier des travaux. Car selon lui, les travaux réalisés reflètent les fonds décaissés.
Prince héritier, rencontré sur la route de Niangon Nord réparée juste avant les fêtes de fin d’année 2022 après plus de 3 ans de dégradations avancées, est à nouveau en voie de dégradation prononcée. Pour ce dernier, les entreprises sollicitées ne font pas correctement leur travail. Quant à Kouassi Romaric, il accuse tout simplement les administrateurs publics qui ne feraient pas correctement leur travail.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Yopougon.