À Tiassalé, en dehors du charme exotique du vieux pont sur le fleuve Bandama et de ses pêcheurs attitrés, l’on peut se prendre d’affection pour une autre facette de la ville. Partout dans cette ville à l’énergie débordante, l’on peut voir à l’œuvre de braves gens. Depuis la place du grand marché et sa périphérie, les tenants de commerce et de petits métiers sont à l’œuvre. Depuis la place du grand marché et sa périphérie, les tenants de commerces et de petits métiers sont à l’œuvre. Sawadogo Amidou fait partie de ces derniers. Notre interlocuteur exerce en qualité de vélociste. Il a choisi cette branche spécifique de la mécanique par passion.
En effet, c’est très tôt étant enfant qu’il se prend d’affection pour l’engin à deux roues. Il se fait alors la promesse de prendre soin de cet « ami » qu’il aura étrenné sur les pistes de la ville durant les années de sa plus tendre enfance.
Commence alors un apprentissage de la mécanique auprès d’un aîné dont il finira par se séparer. Pour faire au quotidien, avant de véritablement s’adonner au métier de ses rêves, il exerce aujourd’hui en qualité de « manawa » (aide-maçon) sur les nombreux chantiers de constructions en cours dans la ville.
En revanche, il n’abandonne pas du tout son ambition de devenir son propre patron, dans son futur garage. Pour l’heure, et pour ne pas perdre la main, il pratique à l’occasion de menues réparations à ses rares temps libres.
Eckra Benie, contributeur PepeSoupe à Tiassalé